Un peu de poésie, que diable! Emmerdons la Saint-Valentin avec entrain. Grâce à Agrippa, qui nous explique pourquoi l’amour c’est de la daube en barre, vu les origines douteuses du personnage (le caniveau, le caniveau). Je n’aurais pas mieux dit (mais quand même, je traduis) (huhuhu).
Voici l’original: le Printemps, par Agrippa d’Aubigné, un homme de bien.
Je ne m’estonne pas si du ciel adultere
L’impudique Venus conceut furtivement
Le bourreau des humains, l’ingenieux tourment
Et des esprits bien nez le venimeux cautere
Amour, je croy qu’allors que ton malheureux pere
Fust au lit de Vulcan, c’estoit signallement
Au jour que du deluge il fit cruellement
Estrangler par Thetis Cybelle nostre mere
Le Saturne ennemy qui dominoit le jour
De ton enfantement, tel ascendant amour
Fust le signe des pleurs, dont la terre regorge.
Mais pourquoy justement ne permit le destin
Que le deluge ait pu de ce filz de putain
Coupper les coups, les jours, la naissance et la gorge
Traduction: Lonesome Emmerdeuse, une pouffe quelconque.
Tu m’étonnes que l’Amour soit un bâtard fils d’une salope, le bourreau des humains (ça on comprend). Aussi rusé qu’un tortionnaire chinois, tu niques même les gens bien et pas qu’un peu mon neveu.
D’ailleurs, t’as été conçu le jour où tout le monde dans ta famille s’est entretué (truc mythologique trop compliqué à expliquer), grave la louse mec. Depuis le jour où t’es né tout le monde chiale, pauvre connard. Sans déconner, fils de pute, c’est pas normal que le destin t’aie pas noyé, fait ta fête et coupé les burnes et la gorge.
Bien dit, non?
Merci à Melle Renaissance qui m’a suggéré ce texte :) Et vive le PSG!
Excellent! (désolée, je vois pas quoi dire d’autre tellement c’est trop bien)