Le retour de vacances, un concept moisi (on se demande vraiment qui l’a inventé !), et d’autant plus quand on rentre d’un « hiver » austral réunionnais plutôt radieux à une fin d’été parisien pourri… Bon, j’ai de la chance, le chauffeur de l’Orlybus a consenti à me grogner trois mots et la femme du guichet à Denfert-Rochereau a même été super sympa (effet collatéral violent du retour de vacances quand on habite à Paris : le coup au moral que tu te prends en voyant des citadins qui tirent des gueules de 10 pieds de long).
Un effet collatéral sympathique du manque de sommeil lié aux horaires souvent étranges de départ des avions : t’es certes défoncé, mais ça te donne l’occasion de traverser Montmartre un dimanche matin à 6 heures… (c’est vide !)
Ensuite, tu montes tes valises bien lourdes jusqu’à chez toi, tu ouvres la porte en espérant qu’il n’y ait pas une fuite d’eau quelque part ou une souris morte coincée derrière une plinthe, ensuite tu commences à défaire tes valises (perso je le fais par catégories : linge sale, hop à la machine et ce qui reste en tas dans la salle de bain / linge propre dans l’armoire / cosmétiques et shampoing – vérification d’impacts et d’explosage éventuel dans la voiture, merci au Dr Ross pour son retour d’expérience sur la prévention des shampoing explosés dans la valise, moi cette fois c’était la crème solaire…) A ce point du déballage t’en as bien marre (la valise attendra bien 4 jours dans l’entrée, zut !), de toute façon tu es bien crade après 11 heures d’avion, allez hop direction un bon bain chaud (au diable l’environnement, de toute façon ton addition carbone vient de péter le plafond après tes 22 000 km d’avion aller-retour) !
Ne pas oublier ensuite le petit coup de fil de rigueur aux parents (oui j’ai survécu, tu sais la Réunion c’est la France quand même, ah bon t’avais pas réalisé que c’était un des volcans les plus actifs de la planète ? et qu’y avait des requins ? enfin bon, quand même, pas d’inquiétude, maintenant je suis à Paris, tout roule, je peux reprendre le slalom entre les bagnoles et l’ascension de la Butte Montmartre !)
Et voilà, plus qu’à siroter tranquillement la mignonette de punch au litchi que t’a fourni ton ami Air France en matant les coups de gueule de Gordon Ramsay, et en repoussant la vague culpabilité de ne pas te mettre au boulot et de laisser la valise dans l’entrée (potentiellement dangereux quand même : on peut y laisser un orteil en allant pisser la nuit) sous le fallacieux prétexte du décalage horaire (deux heures tout de même !)
Bon allez, j’vous laisse les amis, je vais déballer mes affaires de rando (ouais, je suis une warrior, je vous raconterai ça si j’ai envie, un de ces jours) mais en tout cas : I’m back !!!
A bientôt pour de nouvelles circumnavigations…