Boulevard Raspail, Paris.
Dans les planches d’anatomie
Qui traînent sur ces quais poudreux
Où maint livre cadavéreux
Dort comme une antique momie,
Dessins auxquels la gravité
Et le savoir d’un vieil artiste,
Bien que le sujet en soit triste,
Ont communiqué la Beauté,
On voit, ce qui rend plus complètes
Ces mystérieuses horreurs,
Bêchant comme des laboureurs,
Des Ecorchés et des Squelettes.
—
in anatomic charts, upon
the parapets of dusty quays,
where coffined volumes lie at peace
like mummies dozing in the sun
— drawings where in the solemn zeal
of dexterous hands long turned to dust,
in things of sadness or disgust
have shown the beauty of the real —
we find — and then these lexicons
of cryptic horror grow complete! —
spading, like farmers, with their feet,
cadavers flayed and skeletons.
Charles Baudelaire, Les fleurs du mal, 1868. « Le squelette laboureur », I.
English translation by Lewis Piaget Shanks, Flowers of Evil (New York: Ives Washburn, 1931).
you walter benjamin you!
quel beau regard; mais sur le boulevard où?
Juste en face de la sortie du métro Rennes, lundi soir…